Pascal Kolber - Treffainguy

| Islâm

 

La Sourate XVIII du Livre de la Coran décrit tout ce qu'il est utile de savoir pour un musulman en matière d'énergétique et d'alchimie interne. Ce texte symbolique lui permet de comprendre ce que sont principalement les techniques des alchimistes chinois ou le Reiki des Japonais.

 

Certes, la tradition révélée musulmane n'est pas comme ces dernières au service du "califat" de la Chine, ni du Japon, mais de celui de l'Islâm, une révélation initiée dans le monde sémite mais à caractère universelLes descendants du Prophète Mohamed, la paix-de-Dieu-sur-lui, comme S.A.R. le prince Mohamed VI du Maroc, sont à ce titre considérés comme des "commandeurs des croyants", des mandataires investis d'un double pouvoir spirituel et temporel, au même titre que les empereurs d'extrême-orient ou d'Inde (comme le Bouddha Sakyamouni). 

 

Le "Wang" en Chine, ou le "Tennô" du Japon, auquel se réfère le Reiki dans son idéogramme et comme source légitime de son pouvoir (le Mont Kurama est le lieu de la révélation du Reiki et le siège du culte impérial civilisateur nippon), sont des traditions antérieures à l'Islâm, elles-aussi basées sur le rôle du "calife", comme médiateur entre le Ciel et la Terre.

 

De par sa fonction eschatologique et totalisatrice, la mission mohamédienne englobe ces traditions et abolit d'elles ce qui est contraire à la Révélation faite à notre Prophète, la paix-de-Dieu-sur-lui. En tant que musulman, on peut donc pratiquer les alchimies internes taoïstes ou le Reiki des nippons, à la condition d'en expurger ce qui est "illicite" (en particulier les idoles). Elles relèvent alors de ce que l'on nomme la "voie des isolés", des saints ("Afrâd" en arabe) que Dieu fait cheminer dans une existence particulière, nomade, entièrement dévouée et soumise à lui, et transcendant la Loi révélée.

 

Cette "voie" spéciale est placée sous le commandement d'un être immortel, du nom de Khadir, un voyageur traversant les siècles et les religions. Il apparait, sans être nommé, dans la Sourate XVIII de notre sainte Coran et est l'expression islamique du principe spirituel notamment incarné dans le prophète Elie des Juifs ou le Melchizedek des Hébreux. Nous sommes quelques uns à estimer que notre "maître à penser juste", le Sheikh Wadeb Abdel Yahia, de son nom français notre cher et aimé .: frère :. René Guénon, était un disciple de Khadir, et donc un "isolé", chargé d'une mission d'enseignement de l'universalité des religions et de leur synthèse en l'Islâm.

 

Sa venue est comprise comme une des réactions contraires à la manifestation du "dajjal" (des musulmans) / "l'antéchrist" (des chrétiens), dont Saint Jean-l'apôtre dit dans le "Livre de l'Apocalypse", qu'il est servi par une "synagogue de Satan", formée de "faux juifs" (les Khazars ou Ashkénazes du "nouvel ordre mondial sioniste") et de "chrétiens apostats" (les protestants et les francs-maçons anglo-saxons de l'orangisme, successeurs des "Illuminati" allemands).

 

Tandis que le "dajjal" inspire le "new-âge" américain (un spiritualisme de type luciférien) et sa fausse "universalité" (le "mondialisme libéral"), sur la base de la Kabbale déviée et de l'ésotérisme chrétien devenu satanique, René Guénon a eu à coeur de faire un exposé intégral des doctrines traditionnelles, et de souligner leur noyau commun. Il poursuivait ainsi l'oeuvre de notre cher Sheikh Ibn Arabi, un saint andalou du XIIe siècle, dans "La sagesse des prophètes", et d'Abdel Khader, un saint du XIXe, calife soufi algérien devenu un franc-maçon français. 

 

Que disent les "Afrâd" sur la Sourate XVIII de la sainte Coran, et en particulier des initiations "seigneuriales" comme le Reiki ? 

 

Sur le nombre de centres dans le corps psycho-subtil, la Coran de notre prophète Mohamed renvoie à celui des "dormants", des chrétiens cachés dans une grotte où ils sont soumis à une latence de plusieurs siècles. Quant au jeu des énergies masculine - féminine activant les "mémoires" corporelles (ce que les Hindous appellent les "samskara" du "karma", et les monothéistes nomment les "péchés"), la Sourate XVIII décrit deux jardiniers au sort distinct. La figure de l'initiateur, ayant transcendé la Loi sociale ("Sharia") mais qui semble la violer en apparence, est incarnée par Khadir, l'Inconnu supérieur. Les trois actes que le saint homme accompli devant le prophète Moïse des Hébreux illustrent les problématiques des trois noeuds existentiels, que le pratiquant des initiations mariales ou seigneuriales, doit affronter et vaincre, tel Alexandre de Macédoine avec le noeud du roi Gordiens de Phrygie. La fin du monde, envisagée au terme de la Sourate XVIII, exprime des faits historiques à venir mais aussi le processus eschatologique alchimique interne. 

 

Un musulman peut donc pratiquer le Reiki, mais il devra adapter sa pratique, en expurgeant ce qui est contraire au "Sceau des prophéties" et en ajoutant certains éléments. Sont visés ici en particulier l'absence d'expression de l'Unicité divine et de reconnaissance de la fonction du Prophète de l'Islâm, et les idoles comme celles du Mont Kurama de Kyoto (la "Thora" des hébreux avait interdit de se prosterner devant les représentations des "noms et attributs divins" ; la "Sharia" des arabes interdit toute représentation et ordonne leur destruction dans l'intérêt général). Si cela est fait, tout musulman peut bénéficier des influences spirituelles détachées par Mikao Usui lors de son Eveil, et notamment la capacité de guérison qui en découle. 

 

Pascal Treffainguy a reçu dans sa lignée familiale maternelle la "Barakah" (arabe بركةmohamédienne ("Barakatu Muhammad"), par imposition des mains, en rapport avec une confrérie algérienne ("Tarika"). Il la transmet à sa suite, de la même manière.

 

De cette manière, Pascal Treffainguy conjugue quatre influences spirituelles :

- celles du Reiki (Impérium nippon) ;

- celles de la franc-maçonnerie chrétienne latine (rite .:M:., Impérium gréco-romain) et de ses transmissions familiales paternelles aristocratiques (Impériums mégalithique atlantique et breton) ;

- celles du Bouddhisme (Impériums védique, nippon et himalayen) ; et

- celles de l'Islâm (Impérium arabe et universel de fin de cycle).

Pour autant, Pascal Treffainguy ne s'estime aucunement un "maître spirituel", mais un adepte de "l'isolé", témoignant involontairement de sa soumission ordinaire à son Créateur et émerveillé devant la majesté de Son être et la beauté de sa création. Il n'a aucun disciple, et ne dispense donc aucune discipline. Son ambition est le partage. Elle se limite à soigner et aider les psychismes abimés par la modernité, c'est à dire de se limiter aux "petits mystères" antiques, du simple domaine de la cosmologie et des énergies préternaturelles. Pascal Treffainguy n'a aucune intention spirituelle, c'est à dire du domaine des "grands mystères" et des religions. A chacun sa place et Dieu pour tous ! 

 

 

N.B. Le terme "coran" signifiant "récitation" en arabe, nous employons donc le féminin. L'Islâm wahabite, comme celui des Saoudiens et d'ISIS / al-Qaïda / AQIM, est un pur produit de l'Occident (émanation du Mossad israélien et de la C.I.A. américaine) et appartient de ce fait à la "sphère du dajjal". Il contrefait le califat universel du "Maddhi" pour le rendre odieux aux illusionnés. Voir à ce titre l'essai de Daryush Shayegan, "Qu'est-ce qu'un révolution islamique ?", où il décrit l'islamisme sunnite comme une création typiquement anglo-saxonne, au service du sionisme et de l'Impérium (satanique) britannique. 

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